Endorphine

 

L'endorphine, ou morphine endogène (c'est à dire une "morphine" sécrétée naturellement)  est un neurotransmetteur, découvert en 1970, qui agit sur les récepteurs opiacés, c'est à dire les mêmes récepteurs que la morphine. En effet, sa composition est semblable à celle de la morphine et son rôle est presque similaire à cette dernière c'est  pourquoi on assimile l'endorphine à une hormone du plaisir.

C'est une molécule que l'on peut retrouver dans le cerveau, la moelle épinière et le système digestif. Ce neurotransmetteur est sécrété par l'hypothalamus et l'hypophyse (ou glande pituitaire). L'hypothalamus est une région située à la base du cerveau, sous les thalamus et au dessus de l'hypophyse qui lui est relié par la tige pituitaire. L'hypophyse, est quant à elle une petite glande qui sécrète des hormones et qui est reliée à la partie antérieure de cerveau. Lorsque l'hypothalamus est excité, il libère de l'endorphine ceci produit donc une sensation d'euphorie. Une fois sécrétée, l'endorphine se disperse dans le système nerveux central, les tissus de l'organisme et le sang.

 

   Situation de l'hypophyse et de l'hypothalamus dans le cerveau

Situation de l'hypophyse et de l'hypothalamus dans le cerveau

 

 

L'endorphine de par sa compositon est qualifiée de morphine naturelle, en effet, l'endorphine procure une sensation de plaisir, pendant l'effort car elle a un effet analgésique, c'est à dire qu'elle détient un rôle dans le fait de supporter la douleur et assure une sensation de bien etre après l'effort. L'endorphine a aussi d'autres vertues, comme des effets euphoriques, anxiolytique et antalgique.

Les sports les plus endorphinogènes, c'est à dire qui libèrent le plus d'endorphines, sont les sports d'endurance tels que la natation, la course à pied, la marche, ... En effet, on commence à ressentir les effets de l'endorphine 30min après le début des efforts et seulement si l'on est à 60% de ses capacités respiratoires. Mais le culturisme est aussi un sport tres endorphinogènes. Pendant l'activité sportive, le taux d'endorphine est multiplié par 5.

 

 

Enfin, 15% (selon l'OMS) des sportifs amateurs et professionnels confondues sont accrocs au sport. En effet, ces derniers, ne peuvent plus se passer de leur activité sportive, assurément, ils sont sans cesse à la rechercher du bien-être que leur procure la libération d'endorphine. Certains parlent d'une addiction positive, mais les addicts ont tout de même un rapport néfaste avec le sport car ces derniers pour pouvoir pratiquer leur activité délaissent peu à peu leur vie sociale et finissent par construire cette dernière en fonction du sport. On reconnait une personne dépendante à la pratique sportive par son agressivité lorsqu'elle ne pratique pas, qu'elle est en manque.